L’assurance perte d’emploi : pour ne jamais être sur la touche

L’assurance perte d’emploi est une garantie qui est destinée à régler vos traites de crédit, lorsque vous vous retrouvez au chômage. La souscription n’est pas obligatoire, d’ailleurs elle requiert des critères bien spécifiques. Les détails:
Les conditions de souscription
Tout d’abord, l’assureur prend en compte la profession exercée par l’individu qui souhaite souscrire cette assurance : professions libérales, artisans, travailleurs indépendants n’y ont pas accès. En effet, seuls les salariés ayant un contrat à durée indéterminée (CDI) avec une ancienneté d’au moins 6 mois peuvent souscrire à cette assurance perte d’emploi. Sont exclus également les employés se situant dans une période d’essai, les employés étant démissionnaires ou encore en préavis de licenciement.
L’âge est également un facteur important : la limite peut varier selon le courtier d’assurance crédit, mais elle se situe généralement entre 55 et 65 ans.
Une dernière condition consiste à vous exiger une pièce justificative de votre affiliation à l’ASSEDIC ou un autre système d’assurance chômage.

Les délais, d’une importance capitale

Dans le cadre d’une assurance perte d’emploi, les délais stipulés dans votre contrat sont à suivre de très près.
Le premier réflexe à avoir, c’est de se souvenir de la durée de votre contrat d’assurance perte d’emploi. Dans la majorité des cas, elle dure entre 1 en 4 ans. Passé ce délai, si vous n’avez entrepris aucune action, le contrat est automatiquement renouvelé. La date d’échéance du contrat a toute son importance pour une résiliation, car il vous faudra envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception à l’assureur, au moins trente jours avant ladite date. D’autres évènements pourront venir résilier le contrat, comme le départ en retraite, l’atteinte de l’âge limite fixé par la police d’assurance, ou encore un remboursement anticipé.
Il faut aussi prendre en compte le délai de carence, entre la signature de votre contrat d’assurance et le premier paiement d’indemnité. Vous ne toucherez aucune indemnité, même en cas de chômage, durant cette période qui peut être relativement longue, à la discrétion des assureurs.
Une troisième période, dénommée franchise, est relative à la durée entre votre perception d’Assedic et votre première indemnisation de l’assurance chômage, qui dure entre 3 à 6 mois.

Combien ça coûte?

Comme lors de toute souscription à un contrat, la relation prix et indemnisation constitue un des critères fondamentaux à vérifier. En ces temps de crise, toute décision à prendre doit faire l’objet d’une étude approfondie, notamment dans le cadre des assurances. En cas de chômage, si l’assuré se retrouve avec une assurance trop onéreuse, il est fort possible que la Banque de France le gratifie un jour d’un dossier de surendettement. En effet, dans le cadre d’une assurance chômage, les indemnisations sont limitées dans le temps, et ne peuvent intervenir que pendant une période déterminée, qui varie selon l’assureur. De plus, certains établissements limitent le nombre de périodes de chômage pour lesquelles vous serez indemnisé. Si vous trouvez du travail et que vous le reperdez peu de temps après, c’est-à-dire en moins de 6 mois, il ne vous sera pas appliqué à nouveau la période de franchise. De plus, vos mensualités de crédit ne seront pas remboursées à 100 % par l’assurance perte d’emploi, ce qui allongera considérablement votre période de créance.
Concernant le prix de cette assurance, il représente 0,3 à 0,7 % de la somme que vous devez rembourser à la banque, ou encore est calculé à hauteur du montant des traites mensuelles de remboursement du crédit, soit 1 à 7 % de ces mensualités.

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