Archive for 22 janvier 2013

L’assurance perte d’emploi : pour ne jamais être sur la touche

L’assurance perte d’emploi est une garantie qui est destinée à régler vos traites de crédit, lorsque vous vous retrouvez au chômage. La souscription n’est pas obligatoire, d’ailleurs elle requiert des critères bien spécifiques. Les détails:
Les conditions de souscription
Tout d’abord, l’assureur prend en compte la profession exercée par l’individu qui souhaite souscrire cette assurance : professions libérales, artisans, travailleurs indépendants n’y ont pas accès. En effet, seuls les salariés ayant un contrat à durée indéterminée (CDI) avec une ancienneté d’au moins 6 mois peuvent souscrire à cette assurance perte d’emploi. Sont exclus également les employés se situant dans une période d’essai, les employés étant démissionnaires ou encore en préavis de licenciement.
L’âge est également un facteur important : la limite peut varier selon le courtier d’assurance crédit, mais elle se situe généralement entre 55 et 65 ans.
Une dernière condition consiste à vous exiger une pièce justificative de votre affiliation à l’ASSEDIC ou un autre système d’assurance chômage.

Les délais, d’une importance capitale

Dans le cadre d’une assurance perte d’emploi, les délais stipulés dans votre contrat sont à suivre de très près.
Le premier réflexe à avoir, c’est de se souvenir de la durée de votre contrat d’assurance perte d’emploi. Dans la majorité des cas, elle dure entre 1 en 4 ans. Passé ce délai, si vous n’avez entrepris aucune action, le contrat est automatiquement renouvelé. La date d’échéance du contrat a toute son importance pour une résiliation, car il vous faudra envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception à l’assureur, au moins trente jours avant ladite date. D’autres évènements pourront venir résilier le contrat, comme le départ en retraite, l’atteinte de l’âge limite fixé par la police d’assurance, ou encore un remboursement anticipé.
Il faut aussi prendre en compte le délai de carence, entre la signature de votre contrat d’assurance et le premier paiement d’indemnité. Vous ne toucherez aucune indemnité, même en cas de chômage, durant cette période qui peut être relativement longue, à la discrétion des assureurs.
Une troisième période, dénommée franchise, est relative à la durée entre votre perception d’Assedic et votre première indemnisation de l’assurance chômage, qui dure entre 3 à 6 mois.

Combien ça coûte?

Comme lors de toute souscription à un contrat, la relation prix et indemnisation constitue un des critères fondamentaux à vérifier. En ces temps de crise, toute décision à prendre doit faire l’objet d’une étude approfondie, notamment dans le cadre des assurances. En cas de chômage, si l’assuré se retrouve avec une assurance trop onéreuse, il est fort possible que la Banque de France le gratifie un jour d’un dossier de surendettement. En effet, dans le cadre d’une assurance chômage, les indemnisations sont limitées dans le temps, et ne peuvent intervenir que pendant une période déterminée, qui varie selon l’assureur. De plus, certains établissements limitent le nombre de périodes de chômage pour lesquelles vous serez indemnisé. Si vous trouvez du travail et que vous le reperdez peu de temps après, c’est-à-dire en moins de 6 mois, il ne vous sera pas appliqué à nouveau la période de franchise. De plus, vos mensualités de crédit ne seront pas remboursées à 100 % par l’assurance perte d’emploi, ce qui allongera considérablement votre période de créance.
Concernant le prix de cette assurance, il représente 0,3 à 0,7 % de la somme que vous devez rembourser à la banque, ou encore est calculé à hauteur du montant des traites mensuelles de remboursement du crédit, soit 1 à 7 % de ces mensualités.

Renégociation ou changement assurance pret? Comment choisir ?

Qu’est-ce que l’assurance prêt ?

L’assurance d’un prêt est temporaire, elle dure le temps de remboursement de votre emprunt. Elle est destinée à vous couvrir ainsi que l’organisme prêteur en cas de décès et souvent d’invalidité ou d’incapacité ainsi que parfois dans le cas de la perte d’emploi. Elle permettra alors de couvrir une partie ou la totalité des remboursements dus.

Ce que dit la loi à ce propos

Avec la nouvelle loi promulguée par Christine Lagarde, rien ne vous oblige à souscrire à l’assurance qui vous est proposée par votre banque lors de la demande de prêt. Vous pouvez demander à des compagnies d’assurance des devis et vous faire votre propre opinion en comparant diverses propositions.

Vos démarches

Prenez contact avec des compagnies d’assurance pour cela, vous avez le choix : Soit faire du porte-à-porte dans des assurances ayant pignon sur rue, soit passer par des comparateurs sur Internet ou bien encore vous adresser à un courtier en assurances. Vous aurez ainsi accès à différents devis et vous pourrez faire un comparatif juste et objectif. Qu’il s’agisse d’un nouveau pret ou de renégocier son assurance emprunteur, il est recommandé de faire jouer la concurrence, le courtier étant un partenaire offrant un bon compromis indépendance / tarifs.

Les prix

Vous ferez des économies en passant par une assurance emprunt individuelle. Celle-ci devrait vous être proposée à un taux variant entre 0,10 et 0,20% du capital emprunté. Les banques sont souvent à un taux variant autour de 0,50%. Il est donc important de ne pas céder à la tentation de la facilité en choisissant systématiquement l’assurance offerte par la banque.

La banque essaye le plus souvent d’encourager vivement ses clients à souscrire à son assurance de pret immobilier en même temps qu’au prêt. Il ne faut pas se laisser faire et ne pas tenir compte de la pression, car la loi est désormais de votre côté. C’est donc à vous de prendre cette décision et de choisir la meilleure solution pour vous. Vous pourrez donc demander une offre de prêt sans assurance.

Petite précision :

Votre banque doit vous fournir une fiche explicative sur l’assurance emprunteur.

Vers la hausse des primes d’assurance en 2013

Les compagnies d’assurance annoncent déjà des primes en hausse pour 2013. Cette augmentation des prix est inévitable. Toutefois, il est possible de bénéficier d’une bonne couverture sans pour autant se ruiner.

Une hausse certaine

Pour 2013, les assureurs annoncent une augmentation des primes d’assurance sur les différents contrats d’assurance. Pour les contrats auto, une hausse de 3 % est prévue. Les primes de l’assurance habitation connaîtront une progression de 4 %, tandis que les complémentaires santé afficheront une augmentation de 5 %. Cette hausse des primes d’assurance aura des conséquences différentes en fonction de la nature du contrat. Pour les assurances auto, les femmes seront sanctionnées par cette hausse du fait que statistiquement, elles sont à l’origine de moins d’accidents comparativement aux hommes. Malgré elles, leurs primes assurances auto augmenteront de 30 à 100 euros en moyenne par an, en fonction de leurs véhicules. Concernant les complémentaires santé, comme les hommes observeront une hausse de 8 à 10 % sur leurs contrats d’assurance santé bien qu’ils consomment peu du point de vue médical.

3 solutions face à la hausse des primes d’assurance

Quelle que soit la nature du contrat, le premier réflexe pour faire face à la prochaine augmentation des primes d’assurance c’est de réduire les garanties. Pour cela, il suffit de déterminer ses besoins réels pour bénéficier d’une protection moins étendue certes, mais adéquate. Opter pour des franchises plus élevées est également un moyen de réduire sa prime d’assurance, quitte à accepter une charge plus lourde en cas de sinistre. Faire jouer la concurrence est certainement la meilleure solution. Faire le tour des compagnies d’assurance ou avoir recours à un comparateur en ligne ; tous les moyens sont bons pour trouver les meilleurs tarifs auprès des assureurs. Au cas où l’assuré arriverait à trouver des offres meilleures que chez son assureur habituel, il lui est loisible d’en changer, peu importe qu’il soit en situation de surendettement ou non.

Changer d’assureur

Pour changer de compagnie d’assurance, il faut tout d’abord résilier le contrat d’assurance en cours. Les raisons qui poussent à changer d’assureur sont nombreuses, mais les plus courantes sont les prix devenus trop chers et les couvertures qui correspondent mieux aux besoins du moment. L’assuré peut également résilier son contrat d’assurance en cas de changement de profession, de situation matrimoniale ou encore en cas de déménagement. Le meilleur moment pour résilier une police d’assurance c’est certainement à l’échéance. Après, il est possible de mettre fin à son contrat d’assurance à tout moment. Deux mois avant l’échéance ou la date à laquelle vous souhaitez résilier votre contrat, vous devez informer votre assureur par lettre recommandée. Dans le cadre d’une augmentation de prime, l’assuré dispose de trente jours dès la réception de l’avis d’échéance pour rompre son contrat.